La version française suvira.

In the Saint-Alban psychiatric clinic in France’s Lozère region, they didn’t use straightjackets, solitary confinement or other forms of coercion. Patients moved freely, received ergonomic therapy, worked at a nearby farm and even went on trips with supervisors. During World War II, the institute also housed refugees, including many Jews.

Weaving recently discovered archival materials with current interviews, this captivating documentary presents the instigators of such unconventional approaches between 1936 and the mid-1970s: Spanish Dr. Tosquelles, a communist persecuted by Franco, and his colleague Lucien Bonaffé, both pioneers of ‘institutional psychology’. They emphasized social and cultural activities that supported patients in different ways – a fruitful approach that has since fallen out of favour, but which was also a source of inspiration for surrealists like Paul Éluard, Art Brut pioneer Jean Dubuffet and trailblazer of de-colonisation theories, Frantz Fanon. Although over 45,000 psychiatric patients died in French hospitals between 1939-1945; Les heures heureuses is a testament and urgent appeal to apply courageousness and inventiveness in today’s mental health healing spaces.

A l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban dans le département de la Lozère en France, il n’y avait pas de camisole de force, pas d’enfermement solitaire ni d’autres formes d’oppression. Les patients se déplaçaient librement, bénéficiaient d’une thérapie ergonomique, travaillaient dans une ferme avoisinante et faisaient même des excursions avec leurs soignants. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’institution avait abrité des réfugiés parmi lesquels de nombreux juifs.

Conjuguant des archives récemment retrouvées avec des entrevues actuelles, ce documentaire passionnant s’intéresse aux novateurs de ces démarches atypiques entre 1936 et le milieu des années 70 : le docteur espagnol Tosquelles, communiste persécuté par Franco, et son collègue Lucien Bonaffé, tous deux des pionniers de « la psychologie institutionnelle ». Ils mettaient en valeur les activités sociales et culturelles qui aidaient leurs patients de diverses manières – une démarche bénéfique qui a été mise de côté depuis mais qui fut aussi une source d’inspiration pour les surréalistes comme Paul Éluard ou pour le pionnier de l’Art Brut Jean Dubuffet ou encore pour l’initiateur des théories de la décolonisation Franz Fanon. Bien que plus de 45,000 internés soient morts dans les hôpitaux psychiatriques français entre 1936 et 1945, Les heures heureuses s’érige en témoignage et constitue un appel urgent au courage et à la créativité dans les lieux actuels de thérapie de santé mentale.

Screening with

Les Voix du dedans
Elina Chared | 2019 | France | French with English subtitles | 25 mins
Elina Chared/2019/France/Français-sous-titres anglais/25 min

A portrait film of a woman who fights to exist in tandem with her gift for hearing voices. In a cinematic verité glimpse of daily life, somewhere between suffering, optimism and recovery. Marieanne intimately conveys how she continually re-creates, performs and sometimes loses faith.

Un film portrait d’une femme qui lutte pour vivre en tandem avec sa faculté d’entendre des voix. Dans cet aperçu du genre cinéma vérité de sa vie quotidienne, quelque part entre souffrance, optimisme et reconstruction, Marianne explique en détails comment, continuellement,  elle se réinvente, agit et quelque fois perd confiance

Following the screening of Les heures heureuses, join filmmaker Martine Deyres to discuss her latest film and her remarkable use of archival material to tell the story of the French psychiatric institution Saint-Alban.

Après avoir visionné le film Les heures heureuses, retrouvez la documentariste Martine Deyres pour discuter de son dernier film et de son remarquable travail d’archives qui racontent l’histoire de l’hôpital psychiatrique français de Saint-Alban.